Hîldebert le Vadrouilleur

Hîldebert le Vadrouilleur

À voir !

L'inventeur du Vadrouilleur

Claudius de Cap Blanc

Claudius de Cap Blanc

Claudius de  Cap Blanc, digne fils de la Matrie

Bonjour visiteur,

Nouvelle triste d'un jour gris de novembre 2022

Claudius de Cap Blanc, le génial inventeur du Vadrouilleur Olympien de Hîldebert Galamus a été retrouvé mort le vendredi 11 novembre 2022 dans la matinée, au Prat d’Albis vers Ganac en Ariège.

C'est sur le site nommé par lui-même, au milieu de son œuvre magistrale, le "Jardin Vulvolithique" située à 1500 mètres d'altitude, qu'il mit fin à ses jours.

Claudius de Cap Blanc

 Article publié "à l'encre violette"

 Article Wikipédia

 Musée de l'affabuloscope

Dédicace et petite rétrospective d'une rencontre

Et bien mon ami Claudius, alors comme ça tu as décidé de devancer l'appel !

J'ai comme l'impression que finalement, tu attendais le moment propice pour tirer ta révérence par un acte ultime marquant l'histoire de ton périple !

Comme la suprême signature de ton œuvre en quelque sorte...

Notre première rencontre eut lieu en Ariège dans les années 90, sur les lieux d'une exposition à la salle des fêtes de Carla-Bayle.

Il y avait là d'interpellantes machines et quelques étranges vélos.

Lorsqu'ensuite je suis venu te voir dans ton "antre" de Sabarat, j'ai tout de suite compris à qui j'avais à faire. En effet, nous avions en commun quelques similitudes conceptuelles au sujet de l'ingéniosité créative.

J'ai admiré depuis ce jour les œuvres que tu as su faire naître et mettre au monde par la savante distillation de ton esprit alambiqué.

Suite à cela, il y eut l'épopée "Carla et sites internet". J'étais à cette époque un féru d'informatique et t'ai encouragé à publier ton œuvre par ce moyen.

Nous avions, avec Jean-Louis Sagot, fait plusieurs approches et notamment celle des "Cycles Singuliers" où étaient montrés les fameux vélos en représentant leurs divers accessoires.

Tu es d'ailleurs venu me voir un jour, chevauchant le bien nommé "Galamus", dernier sorti de la série des Cycles Singuliers. J'habitais alors dans l'Aude à Camps-sur-l'Agly, non loin des fameuses gorges de Galamus...

Ta vocation d'aménageur de terrain vierge était présente là aussi, c'est ce que tu m'as fait découvrir sur ton domaine de La Pesse, au pied du Cap Blanc.

Je me souviens d'une fois où tu m'avais montré toutes les installations dans leurs moindres détails, ce que j'ai beaucoup apprécié avec l'œil du connaisseur.

C'est d'ailleurs là que tu reçus en fin de journée un coup de fil qui t'as porté un coup...

"Ma mère est morte, il faut que j'y aille" m'as tu dit, "je te laisse te débrouiller, tu connais la boutique"...

C'est beaucoup plus tard, lorsque tu étais installé au Mas d'Azil 0 rue de l'Usine et monté l'Affabuloscope que me vint l'idée de t'acheter l'un des Cycles Singuliers...

Je démarrais alors une activité de Colporteur sur des fêtes médiévales et autres.

Tu n'y vis pas d'inconvénients, d'autant plus que tu avais besoin de finances pour un projet qui te tenait à cœur.

Je choisis donc le Vadrouilleur Olympien, troisième œuvre de la génération des Cycles Singuliers.

Il manquait certes d'un peu de maturité technique, mais après quelques petites améliorations, il est depuis le compagnon incontournable de Hîldebert Galamus le Colporteur Vadrouilleur !

Tu m'appris par la suite que cette somme t'avait permis d'aller déposer une de tes "vulvo-stone" en Israël, au pied du mur des lamentations.

Un jour, je venais te voir à l'improviste, mais ne reconnut point les lieux, l'Affabuloscope était en travaux. Il faut dire que ça faisait deux ans qu'on ne s'était pas vu...

J'appris par M. Malbec qui était sur place ce jour là que tu t'étais retiré au Carla-Bayle.

Depuis, chaque fois que je suis passé te voir dans ce petit chalet, par toi-même fabriqué face aux Pyrénées, tu y étais toujours affairé, poursuivant inlassablement l'œuvre vulvographique et vulvolithique qui mit le point final à ton histoire.

Comme tu l'as si bien dit :

"il est bien de vivre de son art; non, on doit être prêt à mourir pour lui"...

Tout est à sa place, tout s'inscrit sur le grand livre de la vie, la mort n'en est que la face cachée, tu le savais mieux que quiconque.

Merci à toi mon ami Claudius,

Ô digne fils de la Matrie...

Par Dédale et Gaïa !

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Hîldebert

 ~

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